Le Gouvernement semble assister, impuissant, à la déliquescence de l'hôpital public. De réelles négociations sont urgentes !
Tous les praticiens hospitaliers, les personnels soignants, les internes, les infirmiers et infirmières, les aides-soignants sont au bord de la rupture, malgré une disponibilité et un dévouement sans faille. Dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD – , le problème est tout aussi aigu. Le saupoudrage de primes ne change rien à la revalorisation salariale. Rien n'est annoncé en termes d'ouvertures de lits, de formation des personnels soignants et de recrutements.
Monsieur le Premier ministre, vous avez promis une reprise du tiers de la dette des établissements, mais ce n'est qu'une solution de court terme. Aujourd'hui, le dialogue est rompu avec le collectif interhospitalier, la confiance aussi. Nous sommes confrontés à une situation inédite, dans laquelle 660 chefs de service, je dis bien chefs de service, menacent de démissionner. Du jamais vu dans notre pays !
Monsieur le Premier ministre, quelles réponses allez-vous apporter aux personnels hospitaliers dans les prochains jours ? Il y a urgence !