Cet amendement de Mme Dalloz met en évidence les trois hausses successives que vous faites supporter aux acquéreurs de voitures. Le malus a augmenté une première fois en 2019, puis une deuxième en 2020, selon un mode de calcul qui s'applique encore aujourd'hui. Vous prévoyez à présent de franchir un troisième palier, avec un nouveau mode de calcul. Or, vous prenez cette décision dans un contexte où il est évident que posséder une voiture n'est pas un privilège, mais un pis-aller lorsque les transports en commun sont bloqués et qu'il faut se déplacer.
Il est incompréhensible de priver les Français de la possibilité d'acquérir un véhicule, même grand public. C'est pourtant ce à quoi conduit l'envolée exorbitante du barème des malus. D'un point de vue politique, vous auriez tout intérêt à laisser de côté les considérations écologiques, techniques ou administratives, difficiles à comprendre, et profiter de cette nouvelle lecture du projet de loi de finances pour revenir sur cette décision.