Monsieur le président, puisque nous avons, à l'unanimité, adopté l'amendement no 545 du Gouvernement, il m'est difficile d'en proposer un autre, d'autant plus que je n'obtiendrai pas la levée du gage et que je m'en voudrais d'amputer les crédits du programme « Sport » de 40 millions d'euros, alors que j'ai dénoncé tout à l'heure le fait qu'ils étaient en diminution légère, voire sévère pour ce qui concerne le Centre national pour le développement du sport. Je retire donc l'amendement, ce qui fait que la demande de scrutin public n'a plus lieu d'être.
Je ferai toutefois trois remarques.
Quand Joël Giraud a présenté son dispositif, la semaine dernière, en commission élargie, j'avais émis l'idée que le FDVA pourrait être le support du rétablissement des crédits pour la vie associative. Je ne me plaindrai donc pas aujourd'hui. C'est bien la première fois dans ma vie de parlementaire que je vote un amendement qui abonde de 25 millions d'euros un fonds qui, en général, bénéficie de 9 à 10 millions d'euros de crédits et dont j'avais moi-même le plus grand mal, en tant que rapporteur spécial pour le sport, la jeunesse et la vie associative, à augmenter les crédits de 500 000 ou 1 million d'euros chaque année !
Il reste que, pour une association comme le Secours populaire français, le manque à gagner par suite de la suppression de la réserve parlementaire s'élève, à l'échelon national, à 500 000 euros. C'est énorme !