Monsieur le député, je ne souhaite paraître ni distant ni présomptueux vis-à-vis de la représentation nationale. Il me semblait simplement – vous avez une plus longue expérience que moi – que les débats en nouvelle lecture ne devaient pas répéter ceux qui s'étaient déroulés en première lecture. Je comprends que les parlementaires défendent leurs amendements. Toutefois, M. le rapporteur général et M. le président de la commission ont souhaité, pour ne pas prolonger l'examen du texte, que nos débats portent, en nouvelle lecture, sur des sujets nouveaux, qui n'avaient pas été abordés en première lecture : cela a été le cas du gazole non routier ou du malus automobile.
Croyez-le bien : il n'y a de ma part aucun mépris ni de la représentation nationale, ni de ces questions. Je viens d'un territoire qui bénéficie de compensations de taxe professionnelle. Toutefois, nous avons déjà eu ce débat et il a été tranché en première lecture.
Je le répète : je me concentrerai, en nouvelle lecture – c'est ma liberté de ministre – , sur les sujets nouveaux.