Les deux collègues qui viennent d'intervenir ont tout dit. Je vous assure que les territoires ultramarins souffrent de la concurrence des autres territoires des Caraïbes, qui offrent tous un régime de duty free pour les touristes.
Aujourd'hui, nous considérons que les centres-villes de Pointe-à-Pitre, Basse-Terre et Fort-de-France méritent d'être revitalisés.
J'aimerais tordre le cou à une inquiétude apparue au cours des débats quant au caractère néfaste que pourrait avoir cette mesure en matière d'écologie : elle n'a jamais eu pour objectif d'augmenter le nombre de bateaux de croisière. Elle a pour but, comme l'ont très bien dit Serge Letchimy et Justine Benin, d'accroître le chiffre d'affaires réalisé par les petits commerçants et artisans de Guadeloupe et de Martinique lors de la visite des touristes. En effet, les touristes dépensent toujours de l'argent pendant les croisières, mais à l'heure actuelle, ils le dépensent ailleurs qu'en Guadeloupe ou en Martinique.
Le Gouvernement a compris très rapidement, dès 2017, que cette mesure ne coûterait rien au budget de la nation : le chiffre d'affaires dont il est question n'étant pour l'instant pas réalisé, les recettes fiscales correspondantes ne peuvent qu'augmenter. Je suis convaincu que, forts de ce soutien appuyé du Gouvernement et des explications des députés ultramarins, conjugués à la bonne volonté des députés de mon groupe, La République en marche, nous pourrons favoriser, avec cette mesure, le développement de nos territoires.