Monsieur le rapporteur général, je peux comprendre votre volonté de bien gérer les deniers de l'État. Mais en ne réalisant des économies que sur des postes essentiels comme la santé ou l'éducation, on risque d'être rapidement confronté à des conséquences que personne ne désire. Ma collègue de Saint-Martin est déjà intervenue pour exposer les problèmes rencontrés par nos territoires ; mes collègues de Martinique et de Guadeloupe ne cessent de le faire.
On peut effectivement penser qu'une telle disposition augmentera les dépenses de l'État, mais en refusant de la mettre en oeuvre et en laissant s'aggraver certaines situations, on peut s'attendre dans les mois et les années qui viennent à des flambées de mécontentement dans nos territoires, que personne ne souhaite aujourd'hui. Je ne peux donc pas être d'accord avec la réponse que vous faites ce soir, monsieur le rapporteur général. Votre position, très dangereuse, n'est pas courageuse et ne répond pas du tout aux attentes de nos populations respectives. C'est très dommage.