Je reviens sur mon « dada », l'allocation des fonds.
Tout à l'heure, monsieur le ministre, M. Juanico vous a rappelé que le Secours populaire, au niveau national et via ses différentes antennes, avait perçu près de 500 000 euros en 2016 grâce aux fonds alloués par quatre-vingt-six députés – et bien sûr par des sénateurs. Cela montre une volonté de fléchage au plus près du terrain.
J'ai donc une question très concrète : comment envisagez-vous le rôle des parlementaires au sein de la mission locale qui décidera de l'allocation des fonds ? Auront-ils voix au chapitre ? Seront-ils réduits à un rôle de spectateurs godillots, ou pourront-ils faire valoir leur volonté de soutenir telle ou telle association ?
D'autre part, êtes-vous favorable à la création d'une commission au sein de notre assemblée pour définir le modus operandi aussi précisément que possible et, ce faisant, éviter des cafouillages dans les différentes attributions budgétaires l'an prochain ?
Cela dit, monsieur le président, je retire mon amendement.