Je crois comme vous que la grande question de l'avenir c'est la Francophonie. Le Français sera la troisième langue la plus usitée dans le monde aux alentours de 2060. La langue va être profondément rebrassée. L'Afrique donnera le tempo du Français et nous parlerons sans doute un africano-français. En attendant, nous avons des outils pour la Francophonie. Peut-être pourrions-nous prendre quelques mesures : lorsque des universitaires francophones viennent en France, nous devrions leur éviter de faire la queue comme les autres. Il y a des situations d'une humiliation totale pour des gens qui aiment la France. Il faut mettre en place des visas spéciaux pour les universitaires. Mon autre point concerne l'influence en générale. Il y a deux autres intervenants : la coopération décentralisée et les universités. Rien n'est coordonné. Le dernier point que je voudrais soulever concerne la protection des organismes qui ont une influence mais dont cette influence ne se voit pas instantanément. Par exemple, l'Institut français des Andes nous permet d'avoir une influence sur toute l'Amérique latine. Ces instituts-là sont oubliés mais très précieux. Il faut assurer qu'on ne les laisse pas mourir.