Je vais vous parler du terrain, moi aussi, et vous citer l'exemple des déchets textiles. De nombreuses associations d'insertion et petites associations s'en occupent, mais elles manquent cruellement de moyens, car l'écoTLC ne suffit pas. Il faut, dès lors, se concentrer sur leurs véritables besoins. Une fois le textile trié, il convient de trouver des débouchés pour le recyclage, d'ouvrir des boutiques solidaires de revente ou de ressourcerie. Ces associations ont des besoins élémentaires de financement, par l'écoTLC, l'écotaxe, l'éco-contribution.
C'est vrai, les actions de prévention et de sensibilisation sont importantes, mais de nombreux organismes s'en chargent déjà au sein des collèges ou des établissements en démarche de développement durable. Je pense aux associations environnementales, ou encore aux centres permanents d'initiatives pour l'environnement, qui interviennent fréquemment auprès de la population, en particulier des jeunes.
Nous devons redonner aux associations d'insertion les moyens élémentaires de prendre en charge le recyclage des déchets.