Concernant le fait que vous partagiez notre objectif, je vous fais confiance. Mais je ne suis pas persuadé que le marché de l'occasion résolve ce problème. Il faut mobiliser les 30 millions d'objets qui dorment dans les tiroirs, comme nous l'avons fait à une époque pour les pneumatiques, avec les collectes organisées par les communautés de communes et les filières pour récupérer tout ce qui traînait dans les campagnes. Il faut mener une vaste opération de communication, en lien avec les REP, afin de mobiliser les ressources et les traiter à un rythme industriel convenable. Mais il faut obtenir des résultats d'ici à la fin du mandat. Il faut vider les tiroirs et alimenter cette filière.