L'examen de l'article 8 ter nous permet d'aborder la question fondamentale de l'eau et de ses usages, qui doivent être l'une des premières sources d'économie en la matière. L'article vise à développer la réutilisation des eaux usées traitées et l'utilisation des eaux de pluie, en remplacement de l'eau potable, et à les inscrire parmi nos objectifs nationaux de traitement de l'eau.
Ce premier pas est bienvenu. Toutefois, il est urgent d'accélérer collectivement – au sein de la puissance publique en premier lieu – le rythme auquel nous tenons compte de cet enjeu majeur. En effet, les pénuries d'eau se multiplient, et plus d'un million de nos concitoyens ont du mal à payer leurs factures. En outre, nous ne réutilisons que 0,1 % de nos eaux usées traitées, contre 2 % en moyenne dans l'Union européenne.
À la lumière de ces quelques chiffres, j'estime qu'il est temps d'agir – madame la secrétaire d'État, je sais pouvoir compter sur vous – , non seulement pour économiser l'eau, mais aussi pour développer les gisements alternatifs, notamment en récupérant l'eau de pluie. Il faut absolument soutenir les actions entreprises en la matière et les projeter dans l'avenir, afin de répondre aux enjeux de notre société.