Il vise à rendre plus efficace la filière de gestion des textiles usagés et à améliorer la prise en charge des coûts supportés par les opérateurs de tri, parmi lesquels les acteurs de l'économie sociale et solidaire sont très représentés.
Un rapport d'une mission d'inspection gouvernementale souligne en effet que la collecte de ces déchets plafonne et que leur recyclage mérite d'être fortement développé – je sais que Danielle Brulebois approuve comme moi cette analyse. La mission a recommandé de confier un rôle opérationnel à l'éco-organisme pour développer des filières de recyclage de ces textiles. Elle a également conseillé de conserver le dispositif en vigueur de soutien financier aux opérateurs de tri tels qu'Emmaüs et Le Relais. Or, depuis plusieurs années, les producteurs de cette filière et leur éco-organisme refusent de couvrir la totalité des coûts correspondants, alors que, selon le rapport d'inspection, le coût de gestion des déchets pour la collectivité est inférieur à celui de la gestion des ordures ménagères.