Je revendique aussi le fait qu'il ne faut pas systématiquement chercher des alternatives qui peuvent parfois être plus dangereuses. Par exemple, comme nous l'avons vu en commission, dans un débat au cours duquel Mme la présidente Barbara Pompili s'est exprimée à plusieurs reprises, certains plastiques dits biosourcés ne sont, en réalité, ni compostables ni biodégradables, sauf dans certaines conditions industrielles. À vouloir aller trop vite, on peut s'enfermer dans certaines alternatives qui sont encore plus mauvaises pour l'environnement.
La question est de savoir si nous voulons faire la transition écologique de façon très brutale ou pas.