Cet amendement d'appel vise à appeler l'attention de notre assemblée sur les lingettes pré-imbibées désignées à tort comme biodégradable.
Ayant visité récemment un centre de retraitement des ordures ménagères et une station d'épuration, je suis convaincu que nous devons nous poser la question de l'usage de ces lingettes, qui représentent plus de 47 000 tonnes par an dans l'Union européenne. Elles posent un problème de recyclage, mais également de traitement des eaux, qui renchérit les coûts pour nos communes et pour les agences d'exploitation de l'eau, car ces lingettes provoquent des bouchons et ne sont pas biodégradables.
Parmi les amendements en discussion commune, le nôtre est celui qui propose de mettre fin à la mise sur le marché des lingettes dans le délai le plus long – nous avons retenu la date butoir du 1er janvier 2025. L'important pour nous est surtout d'appeler l'attention de notre assemblée sur la nécessité de supprimer au moins le qualificatif « biodégradables ». C'est un enjeu de société, en termes d'économie circulaire et de retraitement des eaux, domaines dans lesquels la France fait figure de mauvais élève par rapport à d'autres pays. Nous pouvons progresser.