Je voudrais rétablir les faits. Je conçois que vous souhaitiez pérenniser le modèle de la restauration rapide, qui a de nombreux avantages. Mais il favorise également un mode de consommation qui surconsomme les ressources naturelles et qui est fondé sur le gaspillage.
Ce que j'ai demandé aux représentants des entreprises de restauration rapide que j'ai convoqués au ministère de la transition écologique et solidaire, c'est tout simplement de respecter la loi de 2016, parce que ces entreprises ne le faisaient pas. Ils m'ont présenté des plans de mise en conformité avec cette loi. C'est une première étape. La deuxième doit consister à aller encore plus loin, d'ici à 2023, grâce au texte que nous examinons. Je l'assume pleinement.
Vous le dites vous-même, la nécessité de la transition écologique est une réalité, et il faut l'accomplir le plus rapidement possible, tout en tenant compte, bien sûr, de ses aspects sociaux. C'est exactement ce que nous faisons, par étapes. Je revendique cette méthode et je veux m'y tenir, et non défendre un modèle qui est voué à l'échec, à terme, parce qu'il représente exactement ce contre quoi nous luttons.