L'amendement propose d'interdire, d'ici à 2024, la mise sur le marché de contenants en plastique destinés au réchauffage ou à la cuisson d'aliments pour bébé dans les maternités, les services de pédiatrie, les centres périnataux de proximité et les centres de protection maternelle et infantile.
En effet, ces emballages plastiques contiennent des perturbateurs endocriniens qui se retrouvent dans les aliments. Ils sont une source d'exposition importante des publics vulnérables que sont les femmes enceintes, les nourrissons, les jeunes enfants mais aussi les adolescents – il faudra élargir le champ de la disposition à ces derniers.
Nous savons aujourd'hui que les perturbateurs endocriniens ont des effets irréversibles sur la santé de ces publics fragiles. Il s'agit donc de les protéger du danger reconnu par les études de biosurveillance de l'ANSES – Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail – mais aussi de Santé publique France et d'appliquer le principe de précaution. L'interdiction entrerait en vigueur en 2024.