Il vise à promouvoir l'économie de la fonctionnalité, c'est-à-dire une économie d'usage et de partage par opposition à l'économie de l'appropriation. Les entreprises qui souhaitent s'engager dans cette démarche et acquérir les matériels nécessaires sont obligées de faire des avances de trésorerie qui les fragilisent. Elles ne récupèrent le matériel qu'après coup puis, à travers des loyers, l'argent qu'elles ont investi. Compte tenu du décalage entre les flux entrants et les flux sortants, elles doivent pouvoir compter sur une trésorerie très importante pour financer le matériel dont elles ont besoin, d'où les difficultés économiques qu'elles rencontrent.
Pour les aider à acquérir ce matériel et à se lancer dans l'économie de la fonctionnalité, l'amendement propose d'utiliser le mécanisme de suramortissement que nous avons déjà mis à profit dans le cadre d'autres stratégies innovantes. L'économie de la fonctionnalité est un axe majeur – peut-être le principal – de l'économie circulaire car elle permet de consommer le moins de ressources possible tout en répondant au mieux aux besoins des citoyens.