Les produits reconditionnés mis en vente, considérés par le droit actuel comme des biens d'occasion, se voient de ce fait appliquer le même taux de TVA que les produits neufs, alors même qu'ils ont déjà été soumis à ce taux lors de la première vente. Cet amendement, dont nous devons l'initiative à Florence Provendier, vise donc à accorder aux professionnels du réemploi et du reconditionnement un taux de TVA réduit de 5,5 % lors de l'achat du produit qu'ils vont réemployer ou reconditionner. L'idée est de soutenir ainsi l'activité d'entreprises qui encouragent des modes de consommation vertueux, conformément à l'objet même du projet de loi.