Il poursuit le même objectif que le précédent, même si je reconnais que l'amendement no 2302 de M. Causse est probablement mieux rédigé. Ce sujet est en tout cas important, d'autant que nous disposons aujourd'hui de solutions en matière de traitement de l'amiante. L'Assemblée nationale a ainsi décerné un prix à une entreprise capable de retraiter l'amiante – autrement qu'en l'enfouissant – et de le transformer en un matériau inerte réutilisable, notamment dans le secteur du bâtiment.
Il me semble donc important, au vu des enjeux et des quantités d'amiante que nous avons encore à traiter, que nous puissions considérer cette matière non plus comme un déchet toxique, mais comme une ressource renouvelable, que l'on peut réexploiter. La France doit se donner les moyens de progresser en ce sens, à travers une feuille de route.