J'ai eu la chance, voilà quelques années, d'effectuer pour le compte de notre commission une mission dans ce territoire qui peut paraître éloigné – d'autres s'y sont rendus depuis. Cela m'a permis de comprendre que les référentiels que nous avons ici, dans l'hexagone, ne sont pas adaptés à ce territoire très particulier qu'est la Guyane, grand comme le Portugal pour 300 000 ou 400 000 habitants – on ne sait plus guère où nous en sommes – et soumis à une pression très forte due à la fois à l'entrée d'illégaux et aux exploitations illégales.
Lorsque notre collègue Gabriel Serville, député depuis 2012 et maire d'une des villes principales de Guyane, élu largement respecté et reconnu dans son territoire, nous avertit du risque induit par ce que nous avons écrit dans la loi en pensant que cela pouvait être positif, nous pouvons lui faire confiance et adopter l'amendement qu'il nous propose.