Je ne me permettrai pas d'intervenir sur le fond mais, comme tous mes collègues je crois, j'ai été ému par la sincérité du combat de M. Serville. Je ne pense pas une seconde que ce soit par indifférence que le Gouvernement ou la rapporteure n'ont pas traité ce problème avec toute l'attention qu'il méritait.
Je note que la rapporteure a exprimé la volonté d'approfondir cette question avec toutes les parties, et je salue cette démarche. Sans être un expert en légistique, je crains cependant que le dossier ne soit refermé en deuxième lecture ou même en CMP. Par conséquent, si la gravité du sujet l'exige, nous pouvons lui consacrer deux minutes supplémentaires pour trouver un moyen de ne pas clore le débat et de le reprendre ultérieurement. Ce ne serait pas du temps perdu mais une marque de respect pour notre collègue et pour la situation des territoires de la France d'outre-mer à laquelle chacun d'entre nous est sensible.