Je veux ajouter deux choses. En premier lieu, des gens se battent dans ma circonscription pour éviter d'avoir sur les bras, pour dix ans, un nouveau centre d'enfouissement. On l'a dit, le contexte est particulier. Sur le sujet dont nous parlons, nous ne sommes pas favorables aux initiatives privées, mais il faut rappeler que la Corse a des spécificités : on voit les effets qu'y produisent le monopole sur le carburant, ainsi que les monopoles – ou quasi-monopoles – dans la grande distribution et les transports. Nous n'avons donc pas envie de faire de la gestion des déchets un monopole entre les mains de quelques-uns : c'est tout.
D'autre part, il est indispensable de fixer des tarifs incitatifs car, si certaines intercommunalités de la même couleur politique que la région, telle Balagne, jouent le jeu et s'engagent dans des trajectoires vertueuses, d'autres, dans l'extrême Sud, où j'habite, ne font aucun effort.