Reconnaissons que la présentation de l'amendement est honnête : M. Bazin dit lui-même qu'il ne souhaite évidemment pas que l'on retire de l'argent au programme 177 ; c'est le jeu de l'article 40 qui nous contraint à de telles acrobaties pour lancer le débat.
Nous ne voterons pas l'amendement en discussion, pour les raisons que notre collègue a lui-même exposées : il n'est pas question de léser un poste aussi essentiel ; nous nous abstiendrons donc.
En revanche, je suis d'accord avec M. Bazin sur le fait qu'il nous faudrait connaître l'article 52 modifié par le Gouvernement pour pouvoir débattre ; sinon, la situation va devenir lunaire. Chacun sait que la question de l'APL sera centrale dans le débat de ce soir, mais nous n'avons toujours pas l'amendement rectificatif ! Nous pourrions par exemple, après une suspension de séance, décider de commencer par cet amendement gouvernemental.