Oui, monsieur le président ; j'ai demandé un scrutin public et, je l'ai dit, c'est un amendement d'appel.
Nous avions proposé une variante : un fonds pour l'écocitoyenneté. Si cet amendement propose une contribution de la publicité à un fonds de protection des océans, c'est à cause des microplastiques, et plus largement pour lancer un chantier.
Mais peu importe, au fond, la destination de cette contribution. Il s'agit surtout d'affirmer que le consumérisme a des limites. Nous voulons montrer que nous sommes capables de penser une autre société, une société plus civique, plus sobre, plus fraternelle ; pour cela, il faut imposer des bornes à la publicité.
J'entends que vous y êtes favorable, madame la secrétaire d'État. Un chantier est ouvert ; Matthieu Orphelin, François Ruffin, d'autres députés de tous horizons y travaillent. Je pense que nous pouvons nous rassembler pour chercher ensemble des voies raisonnables pour retrouver un monde plus sensé.