Il demande que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur la résorption des dépôts de déchets sauvages outre-mer. Sur le terrain, on se rend compte que les lacunes sont nombreuses. On dit habituellement que ce sont nos collectivités territoriales qui sont défaillantes, mais les premiers éléments mis à notre disposition démontrent que la faute incombe également à l'État : comme je l'ai rappelé cet après-midi, la Cour de justice de l'Union européenne avait déjà condamné la France, en 2007, pour manquement d'État face à l'existence de décharges illégales ou incontrôlées, notamment en Guyane, en particulier le long du fleuve Maroni.
Si cette demande était accueillie favorablement, cela nous permettrait de connaître précisément les moyens susceptibles de résorber ces dépôts sauvages en outre-mer, et plus particulièrement en Guyane.