Notre groupe a également été déçu dans le domaine du dialogue avec les collectivités.
Je retiendrai que les arbitrages entre économie et écologie constituent un écueil. Chaque fois que nous défendons une filière industrielle et un bassin, nous avons raison de le faire ; néanmoins, il faut sauver la terre.
Si nous n'investissons pas des moyens importants dans la reconversion des territoires, la reconversion internationale et la formation des hommes – des centaines de milliers de personnes sont concernées – , les arbitrages seront rendus au détriment de l'écologie, sans servir l'économie de l'avenir. Nous devons consacrer la puissance et les moyens publics à la conversion des territoires, pour relever ces défis.
Pour conclure, je vous remercie, sans ironie aucune, pour l'adoption de l'amendement textile – un peu malgré vous, madame la secrétaire d'État : nous avions un amendement de compromis, mais par conviction, sans calcul, nous avons permis une grande avancée dans le domaine de l'affichage social et environnemental du textile.
Tous les échos que j'entends disent que nous avons ouvert une voie. Vous n'avez pas demandé de seconde délibération, et je sais que vous ne vous adonnerez pas à des manipulations pour supprimer ces mesures pendant la navette parlementaire.
Je suis certain que, dans deux ans, nous ressentirons tous une immense fierté qu'il n'y ait plus de gamins au bout des chaînes de production des textiles et que cette filière ne soit plus le deuxième polluant du monde. Merci et bravo.