Intervention de Robin Reda

Réunion du vendredi 13 décembre 2019 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

Je rejoins tout à fait Christine Hennion, dont je salue les propos. Le projet du Grand Paris Express (GPE) a notamment pour objet de rééquilibrer les zones d'emploi pour créer des périmètres de bureaux aussi attractifs à l'est qu'à l'ouest de l'Île-de-France. Il ne s'agit donc pas de tuer, par des taxes, l'ouest de l'Île-de-France pour espérer voir apparaître des zones de bureaux low cost à l'est. Le financement des lignes du Grand Paris Express s'apparente à un puits sans fond. Le rapport Carrez lançait effectivement des pistes très intéressantes, notamment l'augmentation de la taxe de séjour sur le périmètre parisien. Il faut aujourd'hui faire des choix, en particulier pour régénérer les réseaux en grande banlieue. Cela nécessite qu'on prenne le temps d'analyser les coûts réels du Grand Paris Express, mais aussi des projets de transport en Île-de-France. Les dispositions de la loi d'orientation des mobilités, adoptée le 18 novembre dernier, sont très en deçà des objectifs de financement des projets de transport en Île-de-France. On ne réglera pas la question avec des taxes sur les zones dites « premium », mais par des choix d'investissement et, surtout, des recettes intelligentes, qui ne pénalisent pas l'activité économique de la région.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.