M. Pupponi évoque le mécontentement de Stéphane Bern, mais il faut aussi évoquer celui des Français, qui ont découvert que leurs contributions, qu'ils croyaient fléchées vers le patrimoine, faisaient l'objet de prélèvements alimentant d'autres budgets. Cela a suscité une grande incompréhension. La réponse qui avait été apportée me paraissait très satisfaisante pour l'ensemble des Français. Il n'est pas acceptable, aujourd'hui, de leur dire que des prélèvements vont à nouveau s'appliquer et que l'on ne sait pas, à nouveau, si ces derniers vont faire l'objet de compensations par l'octroi de crédits. Nous devons à nos concitoyens la vérité, la clarté, la lisibilité. L'État doit avoir conscience que les Français ont à coeur de participer à la rénovation, à la restauration du patrimoine, qui nécessite des investissements considérables. Nous avons, pour notre part, le devoir de les écouter et de leur apporter cette clarté.