Nous concluons aujourd'hui nos travaux de l'automne.
C'est l'occasion de vous présenter un bilan chiffré de ces trois derniers mois.
Depuis le 11 septembre, notre commission s'est réunie à 41 reprises. Elle a consacré 31 de ces 41 réunions aux deux textes que nous avons examinés au fond : le projet de loi de finances pour 2020 et le projet de loi de finances rectificative pour 2019. Elle a siégé un peu plus de 63 heures pour le seul examen du projet de loi de finances. En commission, 3 169 amendements ont été déposés, 2 266 examinés et 275 adoptés en première lecture ; en nouvelle lecture, 564 amendements ont été déposés, 475 examinés et 287 adoptés.
En séance publique, l'examen du projet de loi de finances en première lecture a duré près de 127 heures et demie. 6 260 amendements ont été déposés, 4 782 examinés et 759 adoptés. En nouvelle lecture, nous avons consacré près de 15 heures à l'examen du texte en séance publique, avec 1 230 amendements déposés, 922 examinés et 387 adoptés.
Par rapport à l'année dernière, la durée totale des réunions en commission et en séance a légèrement diminué, pour s'établir à un peu plus de 243 heures pour le projet de loi de finances et 5 heures 30 pour le projet de loi de finances rectificative. Le nombre d'amendements déposés sur le projet de loi de finances avait évolué significativement entre 2017 et 2018, passant de 5 906 à 10 351. Pour 2019, on constate une croissance plus modérée mais qui demeure significative, puisqu'on atteint un total de 11 228 amendements, soit une croissance de 8,4 %.
Notre ordre du jour appelle l'examen, en lecture définitive, du projet de loi de finances pour 2020.
Hier, le Sénat a voté la motion présentée par M. Albéric de Montgolfier au nom de la commission des finances et tendant à opposer la question préalable au texte adopté en nouvelle lecture dans la nuit de mardi à mercredi par notre Assemblée.
M. le Premier ministre a fait savoir à M. le Président de l'Assemblée nationale que le Gouvernement, conformément aux dispositions du quatrième alinéa de l'article 45 de la Constitution, demande à notre Assemblée de bien vouloir statuer définitivement.
Monsieur le rapporteur général, nous vous écoutons.