Monsieur Laqhila, je n'étais pas dans l'hémicycle quand vous avez présenté votre rapport, mais je vous ai entendu dire que tous les signaux étaient au rouge. C'était également le sens de l'appel de Grigny ! Ici, on parle souvent de clivages, mais si vous-même n'étiez peut-être pas à Grigny, toutes les tendances politiques dignes – je vais le dire comme cela – y étaient présentes. Des maires de tout le spectre partisan y sont venus exposer la réalité, soulignant, comme le rapporteur spécial, que les signaux étaient au rouge et qu'il fallait des moyens supérieurs. Vous nous dites que c'est dans les dispositifs de droit commun qu'on les trouvera ; mais ces moyens supplémentaires qui doivent venir alimenter les politiques de ces quartiers, on ne les trouve ni dans le budget de la culture, ni dans celui des sports, ni dans celui de l'éducation. Nulle part on ne trouve de moyens humains, alors que la suppression d'emplois aidés a fortement dégradé la situation pour une multitude d'associations qui travaillent dans ces quartiers. Expliquez-nous où, dans ce budget, on est censé trouver ces moyens !