Nous voyons qu'il y a une chaîne variée de modes de transmission de l'information, qui va de la façon d'informer les citoyens, à la manière d'informer les journalistes, les réseaux, et plus généralement de « donner du grain à moudre » à des prescripteurs intermédiaires, si je puis dire.
Ces thèmes sont majeurs et il y a un enjeu politique considérable sur la bonne façon de mettre les sujets dans le débat public pour l'ensemble de la société. Le scientifique a un rôle dans cela, au-delà de son expertise sur la bonne politique vaccinale à adopter. Concrètement, si l'État se contente d'une communication qui se veut rassurante, cela ne portera pas ses fruits. Pour répondre à ces questions, on a besoin d'un ensemble de messages et de sources de transmission des informations.
Une question des internautes et la remarque du président Longuet sur l'intervention de Mme Coralie Chevallier l'ont bien résumé : qui écoute-t-on, à qui fait-on le plus confiance dans tout ce débat ? Et comment réaliser la livraison au dernier kilomètre sur cette politique publique spécifique ?
Les internautes s'interrogent également sur les traductions législatives éventuelles de cette audition. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de matière législative, si ce n'est peut-être sur cette question du HPV si l'on envisageait de le rendre obligatoire ou de le rembourser ?