Monsieur le commissaire, le 20 novembre dernier, vous avez présenté à la Commission européenne un bilan des projets budgétaires des États membres qui situe la France et sept autres États membres en situation de risque de non-conformité. Il a été beaucoup question, lors de nos échanges ce matin, de la dette française, qui avoisine les 100 % du PIB, niveau très supérieur à l'objectif de 60 % fixé par le pacte de stabilité et de croissance. Vous avez également parlé de déficits publics qui ne respectent pas l'exigence des 3 %. Face à cela, la France a présenté un plan de réduction de ce déficit de 0,9 point pour 2020, mais ce plan est jugé insuffisamment ambitieux, à court terme, par l'Union européenne. Vous connaissez bien la situation interne de la France. Selon vous, comment la France peut-elle se conformer aux attentes budgétaires européennes, quand bien même elles évolueraient un peu, en prenant en compte les revendications sociales fortes présentes et à venir dans notre pays ?