Sur le plan individuel, les gens peuvent faire des démarches. Nous avons vu que cela se produisait. Il faut pouvoir orienter ces démarches vers les médecins, ce sont eux qui sont les plus à même de traiter cela. Après, c'est extrêmement compliqué de traiter ces questions pour toutes les raisons que nous venons d'évoquer. Nous ne savons pas relier l'exposition chimique qu'on va trouver dans les cheveux, les urines ou le sang. Est-ce que ce sont des polluants qui ont existé dans le cadre de l'évènement ? Est-ce que cela engage la santé à long terme des gens ? Nous ne sommes pas documentés pour la plupart des substances. C'est un élément compliqué. Nous nous apercevons que ce n'est pas si simple de faire les dosages. Sébastien a évoqué le choix des dosages, pourquoi ceux-là et pas d'autres et la manière de le faire, parce qu'il y a la qualité des dosages, la comparabilité des dosages. Il y a presque une question éthique qui se pose. C'est-à-dire, doser dans les cheveux et dans le sang des substances pour lesquelles nous ne savons rien dire aux gens et leur dire que c'est un problème éthique à discuter, parce qu'au fond, à quoi cela sert de savoir cela, alors que nous ne savons absolument pas le relier à des questions de santé ?