Juste pour confirmer que sur la biosurveillance, nous sommes vraiment sur une démarche de prévention des expositions. Nous nous intéressons à ces molécules parce qu'elles ont ainsi un effet toxique. Par contre, nous sommes dans l'incapacité de dire que tel individu est exposé à telle concentration de molécules et de dire que cet individu pourra développer un cancer dans quelques années.
Un point important, peut-être, parce que nous parlions un peu de retour d'expérience. Nous l'avons déjà dit, mais je pense qu'il faut vraiment insister sur la nécessité de faire converger l'ensemble des mesures qui sont faites face à la crise, dans une optique de santé publique.
Nous voyons le travail que Martial a évoqué avec l'INERIS et l'ANSES, que nous avons essayé de mettre en place pour capitaliser l'ensemble de l'information parce que chaque service produit de l'information par rapport à ces missions de surveillance. Toutes les mesures qui sont faites peuvent servir à mieux connaître l'imprégnation de l'environnement ou des denrées alimentaires et, derrière, évidemment, les populations qui ont été exposées. C'est un travail extrêmement important auquel nous nous sommes attelés, mais qui nécessite un vrai travail « de digestion » inter agences. C'est ce que nous faisons avec l'INERIS et l'ANSES. Il est pour moi nécessaire et il devrait certainement être mieux formalisé pour l'avenir.