En 2013, dès le mercredi, Lubrizol demandait la réouverture du site qui, bien évidemment, n'a pas été accordée. Pour moi, c'est une question de principe. Tant que l'entreprise n'est pas aux normes, je considère qu'il ne peut pas être question de réouverture partielle. Or il s'avère qu'à l'heure où nous parlons, elle n'est pas aux normes. C'est écrit noir sur blanc dans les mises en demeure qui ont été rendues publiques. Je comprends la préoccupation de l'entreprise. Je comprends la préoccupation des salariés, mais normalement, les manquements qui sont constatés auraient dû donner lieu à des procédures bien en amont. Il y a eu le débat sur les autorisations de modification des installations sans étude d'impact environnemental, etc. Quand on pointe ces problèmes-là, il ne s'agit pas de dire que c'est cela la cause de l'incendie, ce n'est pas le propos. Mais un site Seveso doit être aux normes et il ne peut pas en être autrement en République.