Le plan de lutte contre les algues vertes, lancé en 2010, avait fait l'objet d'un financement particulier. Il est aujourd'hui arrivé à échéance et on retombe donc dans le financement de droit commun. Les 5 millions d'euros nécessaires sont obtenus par redéploiement de crédits du ministère de l'agriculture.
Quant au plan chlordécone, il est lui aussi financé. On en est à son troisième volet, et les crédits nécessaires sont dégagés pour atteindre les objectifs qui étaient annoncés.
Mais permettez-moi, madame la députée, de faire une remarque sur ce que vous avez dit à propos de Business France et de l'engagement du Gouvernement en matière de lutte contre le changement climatique. Je ne pense pas qu'on ait la même vision du travail qu'accomplit Business France : qui, lorsqu'une entreprise en difficulté nécessite un repreneur, fait le tour des investisseurs pour essayer de les convaincre ? Je pense à des cas que vous connaissez très bien, qu'il s'agisse d'entreprises qui fabriquent des pneus, d'entreprises du secteur des hautes technologies ou encore souvent d'entreprises du secteur de l'environnement : qui fait le tour des investisseurs pour tenter de les convaincre d'investir dans nos territoires ? Combien aujourd'hui de salariés français travaillent dans des entreprises qui ont un lien avec l'international ?