C'est effectivement un gros problème, dans ces zones urbaines, en particulier celles où nous sommes implantés, que cette méconnaissance qu'ont les personnes des risques et le peu d'intérêt qu'ils portent à une société comme la nôtre… quand il ne se passe rien. Le comité de riverains concerne plus particulièrement les voisins, mais on s'est aperçu que l'intérêt allait au-delà. Toutefois, il est encore plus difficile d'aller chercher des personnes dans une zone plus large. Le comité de riverains que nous avons créé en 1997 avait été identifié comme une très bonne pratique par le Groupe régional des acteurs normands pour le développement durable en entreprise (GRANDDE), qui n'existe plus. Les comités de ce type sont assez rares en France. Or nous nous sommes aperçus que les personnes qui y participaient fidèlement depuis de nombreuses années répondaient chaque fois présentes, y compris pour défendre la société, parce qu'elles étaient témoins de toutes les actions qui avaient été engagées depuis le début, en particulier pour leur expliquer ce qu'était le PPRT, leur présenter les nouveaux investissements et leur faire visiter les usines. Nous sommes donc favorables à ce que ces comités de riverains perdurent, à ce qu'ils comptent le plus grand nombre de personnes possible, dont des élus, et même à ce qu'ils soient étendus au-delà des proches voisins du site.