Madame la présidente de la Chambre d'agriculture, pourriez-vous nous faire un retour sur les échanges que vous avez eus en termes de communication avec les services de l'État dans les premiers moments de la crise ? Nous avons pu constater qu'il a fallu du temps pour que l'ensemble de la profession agricole soit prévenu. À cet égard, avez-vous, d'ores et déjà, identifié quelques pistes d'amélioration ? Quelles sont les principales difficultés qui ont été rencontrées par les agriculteurs dans les jours qui ont suivi ce 26 septembre ?
Ma deuxième question concerne plus spécifiquement la filière laitière. L'impact financier pour les producteurs laitiers a été compensé par l'interprofession laitière et par le dispositif d'indemnisation du Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) concernant la destruction du lait. Selon vous, ce dispositif a-t-il répondu convenablement aux besoins et aux pertes des éleveurs ?
Le dernier point concerne le sentiment que peuvent avoir les agriculteurs aujourd'hui au regard de l'arrêté du 14 octobre, qui prévoit une interprétation de l'état des milieux pour voir s'il y a eu contamination des sols. Les agriculteurs sont-ils inquiets par ces analyses, notamment sur le fait qu'elles pourraient révéler des pollutions plus anciennes, plus historiques, préalables à cet accident ?