Je remercie Mme la députée Obono d'avoir soulevé la question du chlordécone. Et, monsieur le secrétaire d'État, il ne faut pas utiliser Business France pour évacuer d'un revers de main quelque chose de très grave qui s'est passé outre-mer où un pesticide a été employé, avec l'accord de l'État, conduisant à l'empoisonnement des terres pour des dizaines d'années, voire des centaines d'années car la prévalence des effets de ce produit est aujourd'hui méconnue, mais on sait d'ores et déjà qu'il a provoqué une augmentation des cancers dans les territoires concernés. Ce n'est donc pas une petite affaire ! Monsieur le ministre, ce n'est pas adresser un bon signe que de diminuer les crédits destinés au plan chlordécone, lesquels, de mon point de vue, sont déjà insuffisants pour nous permettre de trouver des solutions en matière de santé publique, d'accompagner les agriculteurs et de dépolluer les terres. Je voterai cet amendement pour cette raison-là – et au-delà de tout débat sur Business France.