Je me félicite que le président de l'Assemblée nationale propose, en remplacement de Mme Bacache-Beauvallet, économiste, une personne qualifiée dans le même champ de compétences. Du reste, madame Bec, vous avez d'ores et déjà votre place au sein du HCFP puisque je note que, déjà, vous avez fait vôtre sa sémantique en employant les termes « réaliste », « sincère » et « plausible » !
Vous l'avez dit vous-même, l'expertise du HCFP ne réside pas seulement dans l'analyse des prévisions économiques du Gouvernement – c'est une approche qu'il convient de dépasser, puisque lorsque l'on vote un budget, ce n'est pas un équilibre budgétaire que l'on adopte, mais le principal outil de politique économique d'un gouvernement. À cet égard, vos éclairages seront précieux.
Vous avez rédigé une thèse sur les impulsions conjoncturelles dans l'analyse des fluctuations macroéconomiques. Selon vous, l'économie française est-elle plus vulnérable aux chocs exogènes ? Comment analysez-vous l'effet sur la demande intérieure des mesures de soutien au pouvoir d'achat adoptées à l'issue du grand débat national ? Peut-on parler d'un choc endogène ?
Vous êtes une spécialiste de la modélisation de l'évolution des indicateurs économiques comme l'inflation ou le PIB, et vous vous employez à résoudre les questions économétriques complexes qu'ils posent. Dans quelle mesure la robustesse des prévisions économiques s'est-elle renforcée ces dernières années ?