Dans ce contexte, la France et les autres pays européens sont pleinement mobilisés. C'est pourquoi Jean-Yves Le Drian se trouve à Bruxelles au moment où je vous parle, en vue d'évoquer ces sujets graves, ainsi que celui de la Libye.
Il est pleinement mobilisé, comme le Président de la République, qui s'est entretenu avec le président américain, le président Poutine, le président turc et le président irakien pour rechercher les voies de la désescalade. Celle-ci est indispensable afin d'assurer la protection de nos ressortissants et, surtout, de poursuivre la lutte contre Daech. Le combat contre ce terrorisme fanatique doit se poursuivre.
La désescalade est évidemment indispensable aussi pour éviter toute prolifération nucléaire supplémentaire. Vous avez évoqué l'intransigeance de la France lors des négociations qui ont mené à l'accord de Vienne ; nous sommes tout aussi engagés pour qu'il soit pleinement respecté et pour que les différentes parties reviennent dans ce cadre, prévisible et qui permet le contrôle.
Les Européens se réunissent dès ce vendredi pour envisager de nouvelles mesures pour contribuer à la désescalade à laquelle appellent bien d'autres voix, notamment celle du secrétaire général des Nations unies. La mobilisation de la France se poursuit et se poursuivra.