Ce sont des centaines de milliers de professionnels qui se révoltent. Leurs régimes de retraite sont bien gérés ; ils sont dotés de réserves conséquentes, ils sont excédentaires et n'ont jamais reçu l'aide de l'État – qu'ils n'ont jamais demandée – mais participent aux efforts de solidarité. Ils appliquent également des taux de cotisations inférieurs à ceux des salariés.
Le Gouvernement ne répond pas à leurs interrogations. Personne ne les a reçus, et c'est pourquoi je vous pose leurs questions. Que se passera-t-il lorsque leurs caisses seront dissoutes ? Qui gérera leur trésorerie, leurs réserves, souvent constituées d'un patrimoine immobilier ? Quel sera leur niveau de retraite ?