Voilà plusieurs semaines, monsieur le Premier ministre, que vous vous obstinez à nous faire accepter une réforme des retraites pourtant très largement rejetée.
Nous vivons une crise historique par son ampleur et par sa longueur. Tant de professions ont fait leurs comptes qu'elles seront encore plus mobilisées les 9, 10 et 11 janvier prochains.
Vous n'avez qu'une obsession en tête : faire travailler plus longtemps nos enfants et les pousser à la capitalisation. Or les salariés, les jeunes, ont besoin d'un système qui leur garantisse un niveau de vie digne après une vie au travail, et la possibilité de partir en retraite en bonne santé. Ils exigent que la pénibilité soit prise en compte, que les femmes touchent autant que les hommes…