C'est une catastrophe écologique mondiale liée au réchauffement climatique, comme en Amazonie l'an dernier et en Californie l'année précédente. Si nous ne voulons pas que la série noire continue, nous devons nous concentrer sur la réduction de nos émissions de CO2.
Dans ce chantier urgent, que fait la France ? Le mois dernier, vous avez dévoilé de nouvelles mesures pour développer l'énergie éolienne. Pourtant, l'électricité française est déjà décarbonée grâce au nucléaire. Substituer des éoliennes au nucléaire, c'est remplacer une énergie verte par une autre énergie verte. Cela n'a aucun effet sur le climat !
Nos premières sources d'énergie sont encore malheureusement le gaz et les produits pétroliers, toujours utilisés massivement dans le chauffage et le transport, l'électricité arrivant loin derrière.
Comment expliquer dès lors que l'énergie éolienne attire les dizaines de milliards d'euros d'argent public, tandis que la rénovation énergétique des bâtiments, infiniment plus stratégique pour réduire nos émissions, n'a droit qu'à 400 millions d'euros ?
Madame la ministre, vous réduisez le pouvoir d'achat des Français pour acheter aux consortiums étrangers des turbines qui insupportent de plus en plus les Français, ne sont pas recyclables, produisent une électricité plus chère et, surtout, n'ont aucun effet sur le climat.
La situation en Australie nous interpelle : l'urgence, c'est de réduire le CO2, pas le nucléaire. Allez-vous enfin rediriger ces milliards vers les secteurs vraiment émetteurs de CO2 ?