Le plan famille, qui vise à concilier les contraintes de l'engagement militaire avec une vie familiale épanouie, se justifie pleinement compte tenu de l'investissement remarquable de nos militaires dans des opérations extérieures de plus en plus nombreuses et périlleuses, dans des entraînements de plus en plus exigeants et pointus, dans des missions de soutien au service public ou dans des stages de formation. Je pense aussi aux missions essentielles de protection de nos concitoyens dans le cadre de l'opération Sentinelle, que je veux évoquer en cette journée d'hommage à la mémoire des victimes de l'attentat terroriste survenu il y a cinq ans contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Mon collègue Joaquim Pueyo vient d'évoquer la question primordiale du logement des militaires ; je veux aborder une question tout aussi importante : celle des blessés. Même si le plan famille ne comprend pas de mesures spécifiques en faveur des blessés, le point d'étape évoque la publication d'un guide du blessé et la mise en place d'un portail numérique en septembre 2018, ainsi que la majoration des aides financières destinées aux associations d'entraide. Pouvez-vous nous dire si d'autres mesures d'aide aux familles des blessés hospitalisés sont prévues ?
Enfin, le plan famille aborde les questions éducatives, culturelles et associatives. Vous connaissez mon attachement au sport en tant que coprésident du groupe de travail sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 à l'Assemblée nationale. Je souhaite donc vous interroger sur le soutien du ministère au Centre national des sports de la défense, en particulier sur le développement des parasports comme outils de reconstruction des grands invalides militaires et des blessés en opération. En cette année olympique et paralympique, pouvez-vous détailler les actions du plan famille visant à développer la pratique sportive de l'ensemble de la communauté militaire ?