Vous connaissez bien le sujet, madame la députée, puisque vous avez, avec Mme Anissa Khedher, rédigé un rapport relatif à la prise en charge des familles de blessés.
La prise en charge financière des déplacements des familles au chevet des blessés n'étant pas satisfaisante, elle a été revue en 2018 pour concerner davantage de membres de la famille, jusqu'à six personnes, sur une période étendue à huit semaines calendaires. Nous avons également relevé le plafonnement des frais.
C'est vrai, il est toujours possible de faire mieux. Nous réfléchissons ainsi au cas des soldats atteints d'une pathologie en lien avec l'environnement dans lequel ils ont été placés. Ils peuvent sans doute être mieux pris en charge qu'ils ne le sont aujourd'hui. Nous y travaillons.
D'autres mesures peuvent améliorer les conditions de séjour des familles auprès de leurs blessés. Des maisons des familles ont ainsi été construites pour héberger les familles à côté de nos deux plus importants Trauma centers : l'hôpital d'instruction des armées de Percy et celui de Toulon, Sainte-Anne.
Nous souhaitons également solliciter l'ensemble des hébergements dont nous disposons en signant des conventions avec les cercles et les mess du ministère qui gèrent les hébergements, pour en placer à la disposition des familles. Enfin, nous devons également réfléchir à la bonne répartition des blessés entre les différents hôpitaux militaires afin qu'ils puissent, sous réserve des spécialités médicales, se trouver au plus près de leurs familles lorsque c'est possible.