Vous avez raison de rappeler que le chèque énergie, qui se substitue aux tarifs sociaux de l'énergie, a été généralisé depuis le 1er janvier 2018. Il touche 3,7 millions de bénéficiaires en situation de précarité énergétique et est une aide réelle pour les personnes à faibles revenus, puisqu'il permet d'alléger les frais d'énergie, qui constituent une dépense non négligeable. Les résidents d'EHPAD, qui supportent des coûts d'hébergement importants, sont donc particulièrement concernés par ce chèque énergie. Vous soulignez à juste titre que, dans certains cas spécifiques, les bénéficiaires du chèque énergie ne sont pas en mesure de l'utiliser, car ils ne sont pas logés dans un logement foyer conventionné. Dès lors, ils ne peuvent pas utiliser leur chèque énergie en le remettant au gestionnaire de la maison de retraite, car celui-ci ne peut pas encaisser ce titre spécial de paiement.
Nous travaillons aujourd'hui, avec le ministère de la transition écologique et solidaire, à permettre à ces bénéficiaires de profiter de l'aide procurée par ce chèque énergie, en regardant très attentivement les conditions d'utilisation dans ces cas très spécifiques. Nous proposerons donc une évolution du texte nécessaire sur le plan législatif, à l'occasion de la discussion de la future loi sur le grand âge et l'autonomie.