Vous avez évoqué de très nombreuses pistes. Nous partageons vos préoccupations, notamment la nécessité de travailler sur la validation des acquis de l'expérience, mais aussi sur la revalorisation, y compris financière, de ces métiers, puisque j'ai d'ores et déjà créé une prime destinée à tous les aides-soignants travaillant en EHPAD public et qui suivent la formation d'assistant de soins en gérontologie.
Dans le cadre de la réforme des retraites, mais en réalité pour améliorer les conditions de vie au travail de ce personnel, j'engage une concertation, lancée le 14 janvier prochain, avec les personnels de la fonction publique hospitalière, notamment les aides-soignants et les infirmières, autour des questions de la pénibilité au travail mais aussi de la deuxième partie de carrière. Il me semble en effet difficile d'exercer ces métiers pendant une très longue période, et il faut envisager des reconversions, des diversifications de parcours. J'avais pris cet engagement lors de la présentation du plan EHPAD en 2018 et je souhaite réellement que les aides-soignants puissent diversifier leurs activités en deuxième partie de carrière. Je l'ai observé dans certains EHPAD où ils ont par exemple des missions de coordination ou de tutorat qui leur permettent d'alléger leurs tâches quotidiennes.
Toutes les pistes que vous avez évoquées sont aujourd'hui envisagées et seront également examinées dans le cadre de la concertation nationale autour des métiers du grand âge qui réunira les collectivités territoriales, les employeurs et les organisations syndicales, de façon à voir comment nous pouvons améliorer la qualité de vie au travail et, évidemment, l'attractivité de ces métiers.