Intervention de Émilie Bonnivard

Réunion du mercredi 18 septembre 2019 à 9h40
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Que l'on soit un éminent économiste ou un simple petit élu, nous sommes d'accord sur le fait que la bonne dette publique dépend de deux choses : l'objet qu'elle finance – infrastructures de transport, hôpitaux, tout ce qui contribuera à renforcer l'attractivité du pays et à générer des recettes supplémentaires par la création de croissance – et la capacité de l'État à maîtriser ses dépenses publiques.

En outre, je crois que nous nous accorderons tous à considérer qu'une mauvaise dette est celle qui vise à combler indéfiniment un déficit sans aucune perspective de diminution des dépenses ou qui sert avant tout à financer des dépenses courantes.

Or, c'est essentiellement la situation dans laquelle nous nous trouvons et l'exemple emblématique d'Aéroports de Paris (ADP) montre bien que la France ne s'engage plus dans des dépenses d'investissement structurel par de la dette : la dette sert au comblement de son déficit. C'est ce qu'indique la Cour des comptes dans son rapport annuel : « L'augmentation de notre dette en France résulte essentiellement d'une réduction insuffisante des déficits publics. »

Ma question est la suivante : quels investissements seraient réellement générateurs de croissance pour mieux armer notre pays dans une concurrence économique mondiale, notamment avec la Chine et l'Inde ?

Votre analyse du pouvoir d'achat est globale et nationale. Pourrait-on obtenir une analyse plus fine, notamment par déciles, mais aussi une analyse territoriale du pouvoir d'achat afin d'examiner plus avant les fractures territoriales et adapter l'action et la dépense publiques en fonction de ces différences ?

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