Vous exprimez ici l'émoi des élus locaux qui rencontrent des difficultés pour assurer l'accès aux soins de leurs concitoyens. C'est une réalité nationale à laquelle la Vendée n'échappe pas. La dernière loi santé propose un grand nombre d'outils pour lutter contre la désertification médicale, notamment tous ceux qui permettront aux jeunes médecins de se former dans les zones rurales, avec des incitations fortes et des obligations de stage en zone sous-dense. La Vendée organise, de façon très dynamique, l'émergence des CPTS : cinq projets sont aujourd'hui en cours d'élaboration, soutenus par l'ARS.
De plus, les élus locaux disposent aujourd'hui d'un guide : Accès aux soins : le guide pratique pour les élus, qui détaille tous les outils à leur disposition pour accompagner cette dynamique – même si l'État ne se défausse d'aucune responsabilité. L'idée d'une maison qui accueille des étudiants en stage est évidemment très bonne : une telle structure constituera un atout considérable pour un territoire.
Nous disposons aujourd'hui de tous les protocoles de délégation de tâches, qui permettront de faire gagner du temps médical aux médecins installés, tout comme les postes d'assistants médicaux. Un grand nombre de médecins s'approprient ces nouveaux outils, afin de recevoir davantage de patients, ou tout au moins de proposer une prise en charge de meilleure qualité.
Les contrats locaux de santé et le rôle joué par les élus dans toutes les instances décisionnelles permettront, enfin, aux élus locaux de mieux participer à l'organisation du maillage territorial et de l'offre de soins, s'agissant notamment des hôpitaux.